Constans

Constans Léon Louis Aristide (1815-1871)

Louis-Aristide-Léon Constans était un peintre français du XIXe siècle, connu notamment pour ses délicats tableaux de fleurs. Il a exposé au Salon de Paris entre 1836 et 1848. Deux peintures de fleurs sur vélin sont aujourd'hui conservées au Muséum d'histoire naturelle de Paris.
Entre 1853 et 1863 Louis-Aristide-Léon Constans est embauché par la Manufacture de Sèvres pour peindre des fleurs sur porcelaine. La Manufacture de Sèvres se trouve sous le Second Empire (1851-1870) au cœur de débats animés autour de l’introduction, ou non, d’influences orientales islamiques dans l’art décoratif français, en particulier dans l’art de la céramique.
C’est au milieu de ces controverses qu’évoluent l’artiste peintre Louis Aristide Léon Constans, son épouse et leurs enfants. L’artiste peintre qui aime représenter des fleurs et des natures mortes produit des tableaux qu’il expose à partir de 1836 et qui sont encore fortement cotés au XXIe siècle.
En 1853 il est embauché par la Manufacture de Sèvres pour peindre des fleurs sur porcelaine. Il s’installe à Sèvres, dans la banlieue parisienne, sur la rive gauche de la Seine, avec son épouse et ses deux filles, elles aussi artistes peintres. Louis-Aristide-Léon Constans et son épouse hébergent sous leur toit deux de la quarantaine d’étudiants iraniens envoyés de Perse en France pour parfaire leurs connaissances dans le domaine des techniques et des procédés industriels, comme l’avait recommandé l’ambassadeur Farrokh Ghaffari lors de son retour en Perse en 1858.
Les deux étudiants dont il s’agit, Hedayat Oulla Khan Ghaffary et Cheykh Mohammed Naghi Aga – leurs noms sont ainsi transcrits sur les documents français de l’époque – ont été affectés à la Manufacture de Sèvres. Ils épousent le 14 août 1862 les deux sœurs artistes peintres, Berthe et Elisa Léonie Constans.
En 1863 Louis Aristide Léon Constans quitte la Manufacture de Sèvres. Il s’apprête en effet à accompagner avec son épouse les deux nouveaux couples en Perse. Monsieur Louis Aristide Léon Constans est attaché comme professeur au Dar ol-Fonoun, le Collège Royal de Téhéran où il enseigne l’art du dessin et de la peinture. Il mourra à Téhéran en 1871.